Les stéroïdes anabolisants font partie intégrante de la vie de certains sportifs de haut niveau notamment dans le domaine du culturisme. Et pour les sujets consommant ces produits, la thérapie post-cycle ou PCT (post cycle therapy), peut paraître obscure, de par sa complexité.
Il s’agit d’une étape dont la finalité est double : le but est de parvenir à réguler le déséquilibre hormonal que l’on constate après avoir pris des anabolisants sur une période plus ou moins importante. On doit alors d’une part, veiller à protéger sa santé, mais aussi à éviter que les muscles ainsi gagnés ne disparaissent trop rapidement après la prise d’hormones.
Après avoir pris des stéroïdes, la quantité d’hormones contenue dans le corps va subir une chute relativement importante. Par chance, notre organisme est capable lui aussi de produire, bien que dans des quantités moindres, ses propres anabolisants. Et la thérapie post-cycle a pour but d’aider à cette régulation, pour éviter tous les désagréments que l’on peut rencontrer après avoir traversé une période de prise de produits.
Comprendre les conséquences hormonales de la prise d’anabolisants
La thérapie post-cycle a pour but de gérer les éléments suivants :
- Les testicules :
Les testicules sont à l’origine de la production de testostérone, et durant un cycle de prise de stéroïdes, celles-ci pourraient avoir tendance à ralentir cette émission d’hormones, voire même à s’atrophier. La première étape a pour but de s’assurer que les testicules fonctionnent bien, et que la testostérone est à nouveau produite normalement après le cycle.
- L’axe hypothalamo-hypophyso-testiculaire :
Une fois encore, il s’agit d’un dispositif naturel visant à gérer la production de testostérone, agissant comme un instrument de mesure. Ainsi, lors de la prise d’anabolisants, celui-ci détectera une présence de testostérone trop importante dans l’organisme, déclenchant alors la production d’œstrogènes, dont la fonction est de venir contrebalancer naturellement les effets de la testostérone.
Et par voie de conséquence, une sécrétion d’œstrogènes trop importante est susceptible d’intervenir au sein de l’organisme, dû aux anabolisants. Cela peut avoir des conséquences sur la masculinité du sujet, la voix a tendance à se féminiser, on peut également constater l’apparition d’une poitrine féminine. Le but de la thérapie post-cycle a donc aussi pour but d’éviter la production d’œstrogène à outrance.
La PCT en deux produits
Deux produits sont consommés lors de la thérapie post-cycle :
- Les anti-œstrogènes :
Ceux-ci ont pour objectif de permettre aux taux d’œstrogènes de diminuer de manière concrète, pour contrer les effets de l’aromatase, qui est la production trop importante d’œstrogène, liée à la prise d’anabolisants.
Les anti-œstrogènes permettront alors d’éviter l’apparition de certains symptômes gênants cités ci-dessus, qui touchent à une féminisation du sujet.
- La gonadotrophine chorionique humaine :
Il s’agit d’un produit qui peut venir contrer l’inefficacité des anti-œstrogènes. En effet, il arrive que certains sujets soient moins sensibles à la prise d’anti-œstrogènes, ce qui aura pour effet d’amoindrir l’efficacité de ce produit.
En optant pour la gonadotrophine chorionique humaine, que l’on appelle aussi HCG, on pourra véritablement contrôler le fonctionnement des testicules, car cette substance viendra se substituer à l’hormone lutéinisante naturelle du corps.
Grâce à ces produits, le corps pourra bénéficier d’une transition favorable, effectuée en douceur, sur le plan hormonal, sans subir de déséquilibres trop importants.